Les incidents survenus à la fin du match opposant le Bénin à la Libye, disputé à Benghazi le 18 novembre dernier, n’ont pas été sans conséquences. Ce dimanche 29 décembre, la Confédération Africaine de Football (CAF) a rendu son verdict en infligeant de lourdes sanctions à la Fédération libyenne pour non-respect des articles 82 et 151 de son Code Disciplinaire.
Reconnaissant le pays Nord-Africain coupable de comportements agressifs et de violences perpétrées à l’encontre de la délégation béninoise, le Jury Disciplinaire de la CAF a décidé que les deux prochains matchs à domicile de la Libye se joueront à huis clos. Cette mesure vise à restaurer l’ordre et à prévenir d’éventuels débordements similaires dans le futur.
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En plus de cette sanction, l’instance footballistique libyenne devra s’acquitter d’une amende de 50 000 dollars. Un montant conséquent qui reflète la gravité des incidents survenus et a pour objectif de responsabiliser les autorités libyennes quant à la sécurité des rencontres organisées sur leur territoire, notamment celle des équipes visiteuses.
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Cependant, ces sanctions suscitent des interrogations quant à leur efficacité pour prévenir de nouveaux incidents similaires. En effet, la Libye avait déjà été mise en cause pour des faits similaires lors d’un match contre le Nigeria quelques semaines auparavant. Une chose néanmoins certaine : les Guépards garderont un souvenir amer de cette rencontre, bien qu’ils aient réussi à décrocher leur qualification pour la CAN 2025.
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