L’Union des Reporters d’Images Sportives et Professionnels du Bénin (U.R.I.S.-Pro-Bénin) monte au créneau. Dans un communiqué daté du 6 janvier 2025, elle dénonce les injustices dont ses membres sont victimes lors des matchs du championnat professionnel.
Les faits sont graves. Certains dirigeants et supporters accusent les reporters de porter des « gris-gris ». Ces accusations, sans preuve, entraînent leur expulsion des zones de reportage.
L’Union cite notamment le cas de Parakou, où, lors du match Dynamo-Cavaliers (0-1), un reporter a été interdit de travailler par le Secrétaire Général de Dynamo, Emmanuel Bio Sinribou. Ce dernier a ensuite relayé des accusations infondées sur les réseaux sociaux. Un autre incident similaire s’est produit pendant le match Buffles-Cavaliers (2-2).
Face à ces agissements, l’U.R.I.S.-Pro-Bénin ne reste pas silencieuse. Elle exige des excuses publiques de la part d’Emmanuel Bio Sinribou. Elle appelle également la Fédération et la Ligue professionnelle à agir pour rappeler les règles et protéger les reporters sur les stades.
Les reporters, souvent bénévoles, jouent un rôle essentiel dans la promotion du football béninois. « Il serait juste que cette réalité soit digérée, valorisant ainsi le professionnalisme et la passion qui animent ces reporters », rappelle l’Union.
Pour l’U.R.I.S.-Pro-Bénin, le respect des textes est primordial. Il est temps que tous les acteurs du football travaillent ensemble pour un championnat crédible, respectueux et inclusif.