La Fédération internationale de football association (FIFA) a démontré une certaine faiblesse face à la résistance des clubs européens concernant la mise à disposition des joueurs africains pour les préparatifs de la Coupe d’Afrique des Nations, CAN 2025.
Le 8 décembre 2025 était la date de libération des joueurs, mais sous la pression de l’association des clubs européens, la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) a bafoué ses propres textes et repoussé la libération des joueurs au 15 décembre.
Une décision qui réduit à néant la stratégie de préparation de toutes les équipes participantes à la CAN 2025 qui débutera le 21 décembre et se poursuivra jusqu’au 18 janvier 2026. Dylan FANDOHAN, acteur du footballeur a confié :
Il faut dire que c’est la loi des plus forts qui passe toujours. C’est comme ça dans la chose de la vie et c’est comme ça même dans les instances de football. Parce que là, c’est une décision qui désavantage les équipes nationales. Les sélections sont désavantagées par rapport au temps de préparation, aux stages. La cohérence de groupe et tout ça mais bon comme c’est le club européen qui paye le joueur et que c’est tout européen. Donc les fédérations vont s’y plier. On espère avoir une belle Coupe d’Afrique des Nations quand-même.
Conformément au Règlement du statut et du transfert des joueurs de la FIFA, les joueurs doivent être mis à la disposition de leur équipe nationale et commencer à s’y présenter au plus tard le lundi matin de la semaine antérieure à celle où débute la compétition finale.
La polémique sur la libération des joueurs africains est aussi vieille que la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). En 1957, lors de la première édition de la CAN, seuls les joueurs actifs sur le sol africain pouvaient concourir. Le règlement est amendé en 1967 pour permettre deux joueurs jouant hors de leur pays, et c’est en 1982 que la CAF suit les directives de la FIFA en rendant éligibles tous les joueurs possédant la citoyenneté d’un pays, conformément à ses dispositions légales.
La Coupe d’Afrique des Nations a longtemps été programmée en janvier-février, en pleine trêve hivernale européenne, provoquant le mécontentement des clubs qui préféraient un déroulement estival comme pour les autres grands tournois comme l’Euro, la Copa ou la Coupe du Monde. Cependant, cette période correspond à la saison pluvieuse dans une large partie du continent africain. Les joueurs, eux, naviguent en permanence entre les exigences de leurs clubs et l’honneur de représenter leur pays.




