Mercredi dernier, les supporters du Toulouse FC ont vibré lors d’un match de Coupe de France remporté face au Stade Lavallois (2-1). En plus de la qualification pour les huitièmes de finale, une excellente nouvelle pour les Violets, cette rencontre a également permis à Jordan Adéoti de partager son parcours et de témoigner de son attachement singulier au club.
Né à L’Union, dans la banlieue toulousaine, le milieu de terrain béninois a grandi avec le rêve de porter un jour le maillot du TFC. Malgré une carrière bien remplie, passant par plusieurs clubs professionnels, cette ambition est restée inassouvie.
Jouer ici a toujours été un rêve d’enfant. J’aurais aimé défendre les couleurs de Toulouse. Aujourd’hui, affronter ce club reste un moment spécial.
Cette rencontre s’est déroulée en l’absence de sa mère, disparue il y a quelques mois:
Mon père, mon frère et mes nièces étaient présents, mais j’ai une pensée particulière pour ma mère, qui aurait adoré voir ce match.
Bien qu’Adéoti soit indéniablement attaché au TFC, il demeure un professionnel pleinement engagé envers son club actuel:
Malgré mon attachement au TFC, j’espérais mener le Stade Lavallois à une victoire en Coupe de France. Toutefois, je reconnais la supériorité de l’adversaire. Les premières 30 minutes ont été compliquées : on était surpassés techniquement, tactiquement et physiquement. On n’a pas su montrer notre véritable visage en première mi-temps. Cela dit, je suis fier de notre réaction après la pause.
Le parcours de Jordan Adéoti reflète celui d’un footballeur passionné, profondément enraciné dans ses origines. Bien qu’il ait connu la déception de ne jamais revêtir le maillot de son club de cœur, il conserve un souvenir indélébile de cette rencontre qui a marqué son rapport aux émotions.