Samedi 10 mai restera une date particulière pour le Stade Lavallois et ses supporters. Si la défaite (2-3) face à Metz lors de l’ultime journée de Ligue 2 a laissé un goût amer, l’ambiance était surtout empreinte d’émotion pour saluer le départ de plusieurs figures du club, dont Jordan Adéoti.
À l’issue d’un dernier match chargé d’émotion, le vétéran béninois de 36 ans a refermé un chapitre marquant de sa carrière sous les couleurs tango. Loin de mettre un terme à son aventure dans le monde du football, l’ex-capitaine des Guépards affiche une détermination intacte à explorer de nouveaux horizons.
🟠⚫️ Une grosse séquence émotion au Stade lavallois. Anthony Gonçalves, joueur le plus capé de l’histoire du club, Jimmy Roye, capitaine et légende de Laval ainsi que Jordan Adeoti, artisan du renouveau tango, font leurs adieux.
Trois légendes du Stade lavallois s’en vont. pic.twitter.com/V8wkElOFaC
— Oxygène Radio (@Oxygene_Radio) May 10, 2025
« Ce n’est qu’un au revoir », a-t-il confié avec une voix tremblante mais résolue, laissant entrevoir de futures ambitions encore tenues secrètes.
Quand Jordan Adéoti est revenu à Laval en 2021, il n’est pas seulement revenu dans un club qu’il connaissait déjà, il a apporté avec lui une richesse d’expérience acquise en Ligue 1 et à l’étranger. Son retour a coïncidé avec une transformation décisive de l’équipe, dont il a été un véritable pilier.
Grâce à son leadership naturel et à son influence sur et en dehors du terrain, Laval a retrouvé la Ligue 2 en 2022. Même si ses apparitions se sont faites plus rares par la suite, sa rigueur professionnelle et son poids dans le vestiaire sont restés incontestés.
Pour cette dernière apparition sous le maillot lavallois, le public de Francis-Le-Basser a réservé une ovation chaleureuse et méritée à Jordan Adéoti. Un moment fort que le joueur a tenu à savourer pleinement malgré l’émotion palpable:
Je ne suis pas prêt d’oublier cette ovation. C’est un beau au revoir mais pas des adieux. Il y a eu beaucoup d’émotions, c’était une belle fête malgré la défaite. Au moment d’entrer sur le terrain, j’ai eu les larmes qui montaient, c’était compliqué à gérer. Mais le coach nous a fait ce cadeau-là, de nous faire rentrer pour cette dernière, et je ne le remercierai jamais assez pour cet honneur.