David Kiki : « La tenue traditionnelle c’est pour vendre la destination Bénin »

Arrivé en juillet 2024 au Steaua Bucarest en provenance du Farul Constanța, le latéral gauche béninois, David Kiki, a vu son nouveau club être sacré champion, ajoutant une ligne prestigieuse à son palmarès.

Malgré ce sacre, cette performance met en lumière un temps de jeu restreint pour l’international béninois qui n’a disputé que quatre matchs en Liga I cette saison, totalisant seulement 355 minutes. Une blessure l’ayant éloigné des terrains pendant plusieurs semaines, sa réintégration dans l’équipe a été compliquée, limitant ainsi ses opportunités de jeu.

Avec 229foot, David Kiki parle du sacre avec son club, sa célébration en tenue traditionnelle, sa saison et ses objectifs.

Parlez-nous de votre saison ?

Sur le plan personnel, ma saison, ce qu’on va dire, c’est que c’est bien commencé. Malheureusement pour moi, ma blessure en équipe nationale, ça m’a coûté, je vais dire, ma saison. Parce qu’une fois que j’ai été blessé, mon club m’a regardé autrement parce qu’ils ont investi sur mois pour que moi je vienne les aider à atteindre les objectifs. Au final, je pars en équipe nationale pour me blesser et du coup ils ne sont pas contents, ils m’ont fait savoir. Et aussi j’ai eu un peu de chance, on va dire, parce que normalement j’étais censé me faire opérer et l’opération ça devait durer, apparemment après l’opération je devais en avoir pour 6-9 mois et heureusement pour moi je n’ai pas été opéré, du coup ça a duré que 4 mois.

Une fois revenu, je suis dans le plus grand club de Roumanie, la concurrence est vraiment rude là-bas. Une fois que tu n’es pas là, les autres qui sont à ta place font le maximum pour garder la place. Une fois que tu reviens, tu te batailles pour reprendre la place et ça a été un peu plus compliqué pour moi. Mais ça a quand-même abouti avec le titre de champion et ça a été vraiment une récompense pour moi par rapport à la galère que j’ai eue et aussi par rapport à tout ce que j’ai vécu dans la saison. Pour moi, c’était une satisfaction d’être champion.

Pour la célébration du titre, avez-vous décidé de vendre la destination Bénin ?

Oui. Ils nous ont demandé de se déguiser et moi, je n’avais pas de déguisement. Donc je me suis dit écoute je vais m’habiller comme un Béninois, un vrai Béninois. Donc c’est ce que j’ai fait et ça a vraiment marqué tout le monde là-bas, ils ont aimé.

Beaucoup de mes coéquipiers ont aimé. Il y a certains même qui m’ont demandé de leur ramener cette tenue-là parce qu’ils ont vraiment aimé ça et ça fait plaisir. Comme ça aussi ils ont connu le Bénin en mode traditionnel et tout donc c’était sympa.

Qu’est-ce qui vous a marqué positivement dans la saison ?

Premièrement, c’est la qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations, CAN 2025 au Maroc qui n’a pas été facile. Cette qualification était vraiment importante et c’est le premier truc qui m’a vraiment fait du bien dans la saison. Et le deuxième truc, c’est le fait d’être champion une deuxième fois avec un deuxième club en Roumanie.

Vous êtes en fin de saison, avez-vous des pistes pour le mercato estival ?

Quand je suis venu à Steaua Bucarest, c’était un projet. J’ai signé trois ans là-bas. Donc j’ai réfléchi avant de signer trois ans. Parce que j’aurais pu signer un an, deux ans. Donc j’ai réfléchi avant de signer trois ans. Et malheureusement, je me dis que cette première saison, elle ne s’est pas passée comme je l’aurais voulu. Donc il me reste deux ans encore de contrat. Et je sais que la saison prochaine, je pense que j’aurai ma revanche. J’aurai ma revanche parce qu’avec tout ce que j’ai vécu cette année, j’attends qu’une chose, c’est que la saison reprenne.

Salaire de David Kiki : records, statistiques et plus

Donc je ne peux pas vraiment parler du mercato pour l’instant. Mais on est dans le football, on sait qu’à tout moment ça peut changer les choses et tout. Même moi aussi mentalement, je peux décider de partir ailleurs, comme ça, mais pour l’instant, ce n’est pas une question que je me pose. Pour l’instant, je suis en équipe nationale. Je fais ce que j’ai à faire ici. Après, on reprend directement les préparations et on revient au charbon pour essayer de se battre pour la deuxième saison.