Alors que les Guépards devraient être en liesse pour leur qualification à la CAN 2025, c’est malheureusement la terreur qui les submerge suite aux incidents auxquels ils ont été confrontés après leur match contre la Libye.
D’après les détails qui ont déjà été communiqués, la délégation béninoise est devenue la cible des supporters libyens, mécontents de leur élimination pour la compétition. De la sortie du terrain jusqu’à leur départ en bus pour l’hôtel, Gernot Rohr et ses hommes ont été victimes et témoins de nombreuses agressions déplorables.
Un policier agresse Gernot Rohr à l’issue du match Bénin-Libye
Étant l’une des principales victimes, le sélectionneur national a donné sa version des faits, qui confirme d’ailleurs les récits qui ont déjà commencé à circuler juste après le déroulement de la tragédie.
Des petits soucis sont arrivés après le match. A notre surprise il y avait des jets de bouteilles, la poursuite de l’un de mes assistants par des collègues qui voulaient le frapper dans le tunnel. Puis on a été enfermés dans le vestiaire pendant une heure et demie. Et lorsqu’on est sorti, malheureusement il y a eu des évènements très très regrettables comme il ne devrait pas en avoir dans le football…Même les policiers nous ont frappés. On pensait que c’était pour nous sécuriser lorsqu’ils sont rentrés dans le bus, mais ils ont sorti des matraques et nous ont tapé dessus. On a des blessés et des garçons qui ont été visés…
Face à ce témoignage ainsi qu’à la récurrence des incidents, la réaction de la Confédération Africaine de Football (CAF) est fortement attendue. Des décisions nettement plus conséquentes sont réclamées, face à la dangerosité du territoire, qui est « vraiment une zone de guerre« , comme le capitaine Steve Mounié l’a si bien dit.