Les Guépards du Bénin se préparent pour une rencontre qui promet d’être intense. Le 18 novembre, ils affronteront les Chevaliers de la Méditerranée à Tripoli dans un match crucial pour la qualification à la Coupe d’Afrique des Nations 2025. Bien que le football soit au centre de l’événement, les enjeux vont bien au-delà du terrain.
Les récents incidents lors du match Libye-Nigeria ont jeté une ombre sur cette rencontre. Les joueurs nigérians avaient été retenus à l’aéroport pendant plusieurs heures, créant une tension palpable. Nabil Djellit, dans l’émission Les Grandes Bouches, a parfaitement résumé la situation :
La CAN se joue dans le Maghreb et tous les pays d’Afrique du Nord souhaitent y participer. La Libye, en particulier, ne voudrait pas être la seule absente. Le match contre le Bénin est donc une véritable finale pour eux.
Le sélectionneur béninois, Gernot Rohr, est conscient des défis qui attendent son équipe:
Déjà la Libye a tenté de déplacer le match à Benghazi sur un terrain synthétique, mais nous avons refusé cette manœuvre. Sur le terrain, nous saurons répondre. J’ai confiance dans cette équipe et son état d’esprit impeccable.
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En plus des défis sportifs, les Guépards devront affronter des tactiques de déstabilisation. Fousseni Diawara, ancien international malien, en témoigne :
Nous étions partis jouer en Libye avec ma sélection. Les supporters ont joué des tambours devant nos fenêtres toute la nuit. Nous étions épuisés le jour du match.
Ces expériences passées montrent que les conditions d’accueil en Libye peuvent poser des défis aux équipes visiteuses. Les Béninois devront donc rester particulièrement vigilants pour éviter toute déconcentration face à ces tactiques.
