Cet été, Junior Paraïso, l’international béninois, a quitté les Buffles du Borgou pour rejoindre l’Ibrī Club d’Oman. Dans cet entretien exclusif avec 229foot, l’imposant milieu de terrain partage les coulisses de son transfert et ses ambitions pour cette nouvelle aventure.
Une intégration rapide et sans heurts
Pour Junior Paraïso, son intégration au sein du club omanais s’est déroulée sans accroc :
C’était plus facile que je ne l’imaginais. Un frère béninois, qui évolue déjà ici (Augustin Hounzan), m’a beaucoup aidé.
Grâce à la présence de ce compatriote et à l’accueil chaleureux de ses coéquipiers, l’ancien des Dragons de l’Ouémé a pu s’adapter rapidement :
Les membres du staff étant franco-tunisiens, la barrière de la langue n’a pas été un problème. Bien que tout ne fût pas parfait au début, j’ai rapidement gagné la confiance de mes coéquipiers en montrant mes capacités.
Un niveau de compétition surprenant
Concernant le niveau du championnat, Junior Paraïso admet en avoir été surpris :
L’image que nous avons des ligues du Golfe est souvent déformée. Je m’attendais à un niveau inférieur, mais c’est tout le contraire !
Le joueur a constaté que le football est très tactique et technique, avec des séances d’entraînement orientées vers l’analyse des adversaires.
Après seulement quatre matchs, je me rends compte que le jeu ici demande un certain altruisme.
Des objectifs clairs pour cette saison
Pour ce nouveau challenge, Junior s’est fixé des objectifs ambitieux :
Je veux m’imposer, réaliser de bonnes performances et aider le club à rester dans le top 5 du championnat, comme l’a fixé le président.
Il aspire aussi à capter l’attention de clubs plus prestigieux tout en gardant l’équipe nationale en tête de ses priorités :
C’est le rêve de tout footballeur de représenter son pays. Je suis convaincu que le travail acharné et la persévérance peuvent ouvrir des portes.
Un transfert orchestré par le destin ?
En ce qui concerne son transfert, Junior Paraïso considère cet événement comme le fruit d’un plan divin :
Je ne devais pas venir ici. J’avais un visa pour l’Europe, mais des complications ont fait que je suis resté au Bénin. J’étais sur le point de renoncer.
Cependant, un proche l’a encouragé à garder espoir et peu après, il a reçu un appel du coach de l’Ibrī Club :
Tout s’est mis en place si rapidement. Cela démontre que parfois, il faut avoir foi en un plan plus grand que soi.
Le talentueux milieu de terrain béninois a signé un contrat d’un an avec une option pour une année supplémentaire, mais les dirigeants omanais envisagent déjà de prolonger cet engagement.
Mon manager examine les propositions et je suis enthousiaste à l’idée de ce que l’avenir me réserve.