En février dernier, la Fédération Béninoise de Football a annoncé des changements au sein de la commission des arbitres, désormais dirigée par Gilles Toupé. Mais quel est véritablement le rôle de cette commission chargée des acteurs indispensables dans chaque match de football ?
Pour explorer plus en profondeur ce pilier souvent méconnu du football béninois, 229Foot s’est entretenu avec Gérard Daoud, instructeur à la commission départementale des arbitres du Borgou. Lisez plutôt !
Bonjour Gérard. La récente réorganisation de la commission des arbitres de football par la FBF a attiré l’attention. Pourriez-vous nous expliquer le rôle de cette commission dans notre football ?
La commission des arbitres a pour mission de recruter, former et désigner les arbitres pour les différents matchs. Elle est également responsable de l’organisation des examens de passage de grade des arbitres et de la recommandation de ces arbitres à la FIFA. De plus, elle a un rôle de sanction en cas de non-respect des règles par l’un des arbitres.
Comment est-elle constituée ?
Cette commission est composée de neuf membres, dont un président, un vice-président, un secrétaire général et six autres membres.
Elle comprend également le chef responsable départemental des arbitres, l’instructeur national et l’instructeur physique. Voilà comment est structurée la commission des arbitres au Bénin.
Quelle est l’importance de cette commission dans la dynamique du football béninois ?
Cette commission est essentielle pour notre football. Un match de football ne peut se dérouler sans arbitres. Ils sont au cœur du jeu, chargés d’appliquer les règles sur tout le territoire de manière cohérente.
La commission facilite la désignation des arbitres pour les compétitions de la fédération, veillant ainsi à ce que les matchs se déroulent de manière équitable.
Les arbitres ont pour mission de maintenir l’intégrité du jeu afin de pouvoir progresser vers une reconnaissance internationale.
L’arbitrage est un élément central du football et la commission doit continuer à renforcer les capacités des arbitres pour garantir un arbitrage de qualité, surtout face aux avancées technologiques.