Plongé pour la première fois dans l’univers exigeant du championnat suisse avec Grasshopper Club Zurich, Hassane Imourane n’a pas mis longtemps à se faire remarquer. Aligné à 14 reprises depuis son arrivée en janvier dernier, le jeune milieu défensif a démontré une détermination sans faille, parfois au prix de quelques excès d’engagement, en témoignent ses trois avertissements et une expulsion.
Loin d’être un simple passage, cette aventure helvétique marque une étape importante dans la construction de la jeune carrière de l’international béninois. Avec 229foot, Hassane Imourane revient sur sur sa saison, son contrat avec Grasshopper Club Zurich et son surnom « Rambo ».
Sur le plan personnel, parlez-nous de votre saison ?
Moi personnellement, dès mon arrivée à Grasshopper, c’est vrai qu’au début ce n’était pas du tout facile pour moi. Mais avec le temps, à peine j’ai raté un seul match, le coach m’a vite intégré dans le groupe. Et moi aussi, le travail que j’ai fait, je me suis vite intégré dans le groupe. Le coach m’a donné ma chance et Voilà, j’ai joué jusqu’au 14 mars, donc 11 heures de titularisation. Donc c’est vraiment une bonne chose quand même.
Qu’est-ce qui vous a marqué positivement dans la saison ?
Les barrages pour se maintenir en Super League. C’est vrai que je n’ai pas pu jouer les matchs de barrage avec eux. Puisque j’ai reçu un carton rouge, mais vraiment, j’étais de cœur avec l’équipe. J’étais vraiment stressé pour l’équipe et tout. Finalement, on a réussi à se maintenir et je suis vraiment content. Surtout de reprendre la saison prochaine en Super League.
Vous avez obtenu une levée d’option pour 3 ans, comment avez-vous vécu cet instant après l’annonce ?
Ça aussi m’a marqué. Au moment où ils m’ont annoncé que je devais rester pour trois ans, j’étais vraiment tout heureux. Je n’étais pas prêt ou je ne m’attendais pas à cet instant à une telle bonne nouvelle. Mais au final, quand le directeur m’a appelé, il m’a annoncé ça. J’étais fier de moi parce que je me suis dit que je l’avais fait parce que c’était un prêt avec option d’achat et compte tenu de mes performances, ils ont levé l’option d’achat. Ça m’a fait du bien.
Vous êtes surnommé « Rambo », parlez-nous de qui vous a donné ce surnom au club ?
Oui, Rambo. Ça a commencé surtout par le coach. C’est lui qui m’a surnommé « Rambo » et en même temps « Machiné » parce que là-bas ils disent Machiné qui est la machine. Je ne savais pas, moi je n’avais pas compris au début parce que sur le terrain, vraiment, je suis partout et je cogne dur. Donc, c’est de là que je me suis nommé Machiné, en mode Rambo quoi.